Le sarindā d’Afghanistan, parfois appelé ghijak, voire sorūd, n’est plus joué dans le pays. Est-il en train de disparaître ? Le dernier joueur n’avait pas eu d’autre choix que de fuir au Pakistan devant l’avancée des Talibans. Les luthiers n’en fabrique plus. Même chose au Pakistan, il est pratiquement impossible de s’en procurer un exemplaire. Il serait regrettable que l’instrument et sa pratique finissent par totalement disparaître.