Lors de leur premier passage en Afghanistan, les Talibans avaient interdit la pratique de la musique. Il était alors interdit d’en jouer et d’en écouter. Le traumatisme laissé dans leur cœur des Afghans était palpable, même après plusieurs années après leur départ. Suite à leur retour en août 2021, les craintes et les peurs ont refait surface. Plusieurs musiciens ont fuit e pays et ont trouvé refuge en Europe et plus largement en Occident. Ne pouvant plus vivre de leur art, beaucoup d’entre eux sont obligés d’abandonner la pratique de la musique et trouver un travail pour subvenir à leurs besoins. Ne pouvant plus jouer de musique dans leur pays, ni même dans celui où ils ont trouvé refuge, quel sera l’avenir de la musique afghane ? Les scientifiques s’interrogent, comment peut-on protéger cette tradition musicale ? Avec la présence d’artistes afghans en Occident, il serait possible de la valoriser, mais est-ce qu’une tradition musicale peut survivre en dehors du pays qui l’a engendrée ? En effet, un fait musical est totalement lié à des Hommes et un contexte. Si l’on retire l’un des deux éléments, la musique perd de son sens. Platon avait compris toute l’importance de la musique dans l’identité d’une culture
« La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée ».
« Si on veut connaître un peuple, il faut écouter sa musique ».