Restaurations

Photographie ci-dessus : Petites retouches de la touche d’un grand rubāb acheté en 2011 à Kaboul

Photographie ci-dessus : Différent rubāb en cours de restauration ou de fabrication

Photographie ci-dessus : Un rubāb afghan vendu par « Adil entreprise » et livré en l’état. Il a fallu recoller la tête et changer la peau. Aucun dédommagement n’a été proposé par le vendeur.

Photographie ci-dessus : La peau de l’instrument a été percé par l’un des pied du chevalet du fait qu’aucune disposition ni protection n’avait été faite pour la livraison.

Photographie ci-dessus : L’usage de colle naturelle facilite le retrait d’une peau, de l’eau et de la patience suffise pour la remplacer.

Photographie ci-dessus : Un système de tension totalement improvisé pour recoller la tête au corps de l’instrument. Le montage a été réalisé avec de la colle d’os.

Photographie ci-dessus : Ancien rubāb afghan de Kaboul (attribué à Juma Khan) acheté en Allemagne en 2020

Photographie ci-dessus : Consolidation du résonateur et nettoyage des parties abîmées

Photographie ci-dessus : Nettoyage extérieur du bois, l’instrument aurait probablement séjourné dans un lieu humide. Il est probable que ce rubāb ait été dissimulé sous terre pour le protéger des Talibans

Photographie ci-dessus : Après nettoyage du bois, la peau d’origine a été replacé (dans le bon sens), toutes les cordes ont été changées

Photographie ci-dessus : rubāb afghan ancien monté en cinq cordes acheté en 2022

Photographie ci-dessus  : La peau étant n très mauvais état, elle a été changée. Les chevilles ont toutes été remplacées sur le même modèle. Elles ont été réalisé par Nadim Qaderi, fils de Yusouf Qderi, petit-fils de Juma Khan.

Photographie ci-dessus : Une fois la peau retirée du résonateur, il a été constaté la présence de quatre coquilles d’œuf ouvertes. Ces dernières étaient collées au fond de la cavité, dans un petit « nid » constitué d’un petit morceau de tissus spiralé sur sa longueur et rassemblé en forme circulaire. De la colle d’os maintenait le tout en place.

Photographie ci-dessus : L’instrument fini. Il a été remonté à l’identique, avec une double-corde pour la chanterelle et la corde médium et une corde simple pour la basse. Ce rubāb afghan est un très bel exemple d’instrument avant l’invention du rubāb Kabuli.

Photographie ci-dessus : rubāb ou sarod acheté au enchères à Francfort. C’est la première fois que je vois ce type d’instrument, sa forme et sa facture sont différents de ce qui se fait au Afghanistan et au Pakistan. Je ne suis pas en mesure de donner une origine précise à ce rubāb. L’état de l’instrument nécessité une bonne restauration.

Photographie ci-dessus : La table-touche était fendu. Il a fallut la consolider avant de la remettre en place. J’ai été fortement impressionné par la finesse du bois, ce type de facture est bien différent de ce que j’ai eu l’habitude de voir.

Photographie ci-dessus : consolidation des différentes chambres de l’instrument, ainsi que des croisillons du résonateur.

Photographie ci-dessus : Un rubāb finalisé en France. Il s’agit d’un projet qui avait pour but de réaliser les finitions d’un rubāb afghan selon une toute autre technique et avec un outillage moderne. Le résulta tend à démontrer que le geste « traditionnel » du luthier est XXX.

Photographie ci-dessus : Les décors en os ont été incrusté dans un emplacement sur mesure creusé par une machine à commande numérique.

Photographie ci-dessus : La réalisation de cet ouvrage a nécessité un temps important d’alignement et de calage de la pièce en bois. La machine n’ajuste pas son action comme le ferait un luthier. Il serait plus simple que la table-touche soit taillé par une machine à commande numérique, avant d’être ouvragée par une faiseuse.

Photographie ci-dessus : Les motifs en os ont été taillés par une fraise montée sur une machine à commande numérique. Le travail a été réalisé directement sur des plaque d’os de 2 mm d’épaisseur.

Photographie ci-dessus : Les pièces en os sont collées dans leur emplacement à la colle d’os. Un mélange de colle et de poudre de bois a été appliqué en « bouche pore ». La table-touche est poncée pour retirer le surplus de colle.

Photographie ci-dessus : les parois de la cavité sont affinées avec un jeu de petits rabots. Le travail initial offrait des parois trop épaisses. L’idée de ce travail est de favoriser une meilleure acoustique à l’instrument.

Photographie ci-dessus : mise en place des chevilles. Ces dernières sont taillées avec précision grâce à un taille-cheville de violon. Leur emplacement est réalisé avec une lousse du même cône que le taille-cheville.

Photographie ci-dessus : Toutes les chevilles sont en place.

Photographie ci-dessus : Mise en place des cordes et derniers réglages sur l’instrument.

Photographie ci-dessus : Tanbur afghan de Herat tablé. La table d’harmonie originale était fendue à plusieurs endroits (instrument livré en mauvais état). Nettoyage et consolidation des parties en bois altérées.

Photographie ci-dessus : Mise en place de la nouvelle table après surfaçage. La table provient de Peshawar, elle a été réalisé par un luthier pashtoun du nom de Akbar. Le mûrier utilisé provient de Kaboul, choisi pour la qualité de ses fibres resserrées. Le montage a été réalisé à la colle d’os. Le maintien est obtenu avec des chambres à air de vélo ; les propriétés élastiques de ce matériaux est idéal pour ce type de montage.

Photographie ci-dessus : La nouvelle table d’harmonie confère une belle résonance à l’instrument, elle était déjà bien sonore avant le montage des cordes.